Membres
|
AFCH: Association Française des Coordonnateurs Hospitalier A DOMICILE Fédération Nationale : A Domicile Fédération Nationale (centres de soins) AFICCT : Association Française Infirmière de Chirurgie Cardiovasculaire et Thoracique AFIU : Association Française des Infirmières en Urologie AFRESI : Association Française pour la Recherche et l’Evaluation en Soins Infirmiers AILLES : Association des Infirmiers Libéraux Languedociens Entraide et Soins ALorDS : Association Lorraine des Directeurs de Soins ANCISSP : Association Nationale des Cadres Infirmiers et Surveillants du Secteur Privé ANISP : Association Nationale des Infirmiers Sapeurs Pompiers APPI : Association de Promotion de la Profession Infirmière ASCISM : ASsociation de Cadres de Santé et d'Infirmiers en Santé Mentale FIG : Fédération des Infirmiers de Guadeloupe FIM : Fédération des Infirmiers de Martinique FNI : Fédération Nationale des Infirmières GCOI-PACA : Groupement pour la Création d’un Ordre Infirmier-PACA GIPSI : Groupement d’Intérêt Professionnel en Soins Infirmiers : AEEIBO : Association des Enseignants et des Ecoles d’Infirmiers de Bloc Opératoire AILDGR : Association des Infirmièr(e)s Libérales du District du Grand Rodez AFDS : Association Française des Directeurs des Soins, AFET : Association Française d'Entérostoma Thérapeutes ANFIIDE : Association Nationale Française des Infirmiers et Infirmières Diplômés et Étudiants, ANPDE : Association Nationale des Puéricultrices Diplômées et des Étudiants, ARSI : Association de Recherche en Soins Infirmiers CEEIADE : Comité d’Entente des Écoles d’Infirmiers Anesthésistes Diplômés d’État, CEEPAME : Comité d'Entente des Ecoles Préparant aux Métiers de l'Enfance CEFIEC : Comité d’Entente des Formations Infirmières Et Cadres, GERACFAS : Groupe d’Étude, de Recherche et d’Action pour la Formation des Aides-Soignants, GIFE : Groupement des Infirmiers et Infirmières pour la Formation en Endoscopie UNAIBODE : Union Nationale des Associations d’Infirmiers de Bloc Opératoire Diplômés d’État, SIDERAL-Santé : Structure Interdisciplinaire et Regroupement d’Acteurs Libéraux de Santé UNASIIF : Union Nationale des Associations en Soins s Infirmiers et des Infirmiers(ères) Français) ACIA : Association des Cadres d’Aquitaine AFIDTN : Association Française des Infirmiers et Infirmières de Dialyse, Transplantation et Néphrologie AFINNC : Association Française des Infirmiers et Infirmières en Neurologie et NeuroChirurgie ASSIA : Association du Service Infirmier Angevin CEFI : Comité d’Etude des Formations Infirmières REPSA : REligieuses dans les Professions de Santé
GIT : Groupement des Infirmiers du Travail INFIDOM : Association d'Infirmières libérales à domicile de la communauté urbaine de Bordeaux ONSIL : Organisation Nationale des Syndicats d'Infirmiers Libéraux RESODIL : Réseau de Soins à Domicile d’Infirmiers et d’Infirmières Libéraux SFISI : Société Française des infirmiers en Soins Intensifs SIIHHF : Société des Infirmiers et Infirmières en Hygiène Hospitalière de France SNIIL : Syndicat National des Infirmières et Infirmiers Libéraux SNPI CFE-CGC : Syndicat National des Professionnels Infirmiers SNSPP : Syndicat National des Sapeurs Pompiers Professionnels
et FNESI : Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers
|
Argumentaire
Un passé pour un présentLa nécessité de doter la profession d’un ordre infirmier est un dessein auquel aspirent les infirmières[1] depuis de nombreuses années afin de remplir au mieux les missions qui leur sont dévolues auprès de la population. Plus récemment, associations, syndicats professionnels infirmiers et confédéraux se sont rassemblés au sein du « Groupe Sainte Anne » et ont centré leurs réflexions sur la régulation de la profession infirmière. Ce groupe, outre sa taille, représente toute la diversité de l’exercice infirmier quelque soit leur fonction ou spécialité: salariés du public et du privé, libéraux. Il n’a qu’un objectif celui de doter les infirmières de France d’un ordre infirmier, en vue d’anticiper les mutations qui s’annoncent en réponse aux besoins de santé de la population.
« Garantir au public des prestations de qualité La profession infirmière est une profession réglementée. Ceci implique que l’exercice de ses membres doive faire l’objet d’une régulation professionnelle. Elle doit être abordée dans deux perspectives: celle du public, potentiel utilisateurs des prestations de soins infirmiers, et celle des professionnels infirmiers en exercice. Dotée d’un rôle autonome en 1978, l’infirmière a peu à peu investi son champ de compétence. Cette démarche s’est accompagnée de la modification de l’organisation des soins, de la création de directions du service de soins infirmiers, de l’élaboration d’outils servant de support à la pratique professionnelle, de l’actualisation des programmes de formation dans le domaine des soins infirmiers. Elle possède un champ professionnel identifié, une réglementation qui protège son titre, des savoirs qui confortent sa pratique mais elle reste assujettie dans le domaine de la régulation de son exercice. C’est pour combler ce manque d’autonomie potentiellement préjudiciable que les associations et syndicats professionnels ont, à maintes reprises dans l’histoire, sollicité la création d’une structure d’auto-régulation pour la profession infirmière. Quel regard porter sur l’exercice actuel de l’infirmière ?Le contexte dans lequel évoluent les infirmières connaît et connaîtra de profondes mutations. Elles sont générées par l’évolution des caractéristiques démographiques de notre population, par la modification de ses attentes en matière de santé, par la modification des conditions d’exercice et de formation des professions de santé (application des accords de Bologne) mais surtout par des contraintes économiques sans cesse croissantes. La profession infirmière prouve sa capacité de mutabilité pour être en phase avec les exigences de l’environnement. Cependant, sa sous-représentation dans les organes décisionnels à tous les niveaux du système l’empêche de mettre en avant sa plus value dans l’atteinte des résultats de soins. L’interdisciplinarité est un concept qui s’impose dans nos milieux de pratique car il permet une approche plus globale face à des situations de soins de plus en plus complexes. Toutefois, une interdisciplinarité efficace impose que chaque discipline concernée dans une prise en charge apporte sa perspective spécifique sur la situation afin d’arriver à des décisions cliniques concertées au bénéfice de la population. Le souhait de la population infirmière de s’inscrire dans une démarche d’auto-régulation répond à cette logique. Il est plus que jamais nécessaire de structurer, d’organiser, d’établir des normes de bonnes pratiques et de les faire respecter au regard des règles déontologiques inhérentes à notre exercice soignant. En outre, les récentes évolutions survenues dans l’organisation des professions paramédicales mettent en évidence l’absence de cadre structurant cohérent quant à leur régulation. Certaines de ces professions ont été dotées récemment d’un ordre professionnel. (masseurs kinésithérapeutes, podologues) Dans ce contexte, il y a urgence à agir tant sur le plan national qu’international afin que la France occupe pleinement sa place au sein de la communauté européenne.
La régulation professionnelle de la pratique des soins infirmiers vue dans une perspective européenneNombre de pays européens membres de l’Union ont optés pour l’auto-régulation de la profession infirmière. Les pays accédants tendent également d’adopter cette démarche, notamment l’ordre infirmier portugais créé en 2002.
|